Les ravages des écrans

Publié le 14 octobre 2020

"Les Ravages des écrans : Les pathologies à l'ère numérique" de Manfred Spitzer, paru aux éditions l'Echappée Belle en 2019, a bénéficié du soutien du CNL pour sa traduction depuis l'allemand par Frédéric Joly.

 

 

Les ravages des écrans

L'essai

En s’appuyant sur de très nombreuses recherches et études scientifiques internationales, le grand psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer montre à quel point notre dépendance aux technologies numériques menace notre santé, tant mentale que physique. Elles provoquent chez les enfants et adolescents comme chez les adultes de nouvelles maladies et en rendent d’autres plus fréquentes : baisse des performances cognitives, troubles du sommeil, dégradation des capacités d’attention et de concentration, tendance à l’isolement et au repli sur soi, dépression, disparition du sentiment d’empathie, etc. Et même, chez les plus jeunes, baisse de la motricité et des capacités de perception.

Ce vaste tableau des connaissances scientifiques sur les effets des écrans, enfin traduit en français, a rencontré un immense écho en Allemagne et dans le monde entier où il a provoqué nombre de débats et de prises de conscience.

Cette synthèse majeure s’articule à une réflexion critique profonde qui ne se contente pas de lancer l’alerte sur les cyberpathologies. Elle nous apprend aussi à nous en protéger et à agir à titre préventif.

 

L'auteur

Manfred Spitzer est psychiatre et neurologue. Il dirige la clinique psychiatrique de la ville d’Ulm et enseigne à la faculté de médecine de cette même ville.
Il a consacré ces dernières années plusieurs ouvrages aux effets des écrans sur le cerveau et la santé.

Le traducteur

Frédéric Joly est traducteur de noms importants de la philosophie et des sciences humaines de langue allemande et anglaise, notamment Slavoj Zizek et Christopher Lasch, dont il a été l'un des introducteurs en France. Peuvent également être cités ceux de Hans Magnus Enzensberger, d'Avishai Margalit, d'Eva Illouz, de Walter Benjamin (il donnera en 2013 une nouvelle traduction de Sens unique), d'Eric J. Hobsbawm, ou encore de la psychanalyste Jessica Benjamin.