Panthère première : revue de critique sociale

Publié le 27 mars 2020

Panthère première, revue créée en 2017, propose des textes à la croisée des sphères privée et publique. Depuis son quatrième numéro, elle bénéficie de l'aide annuelle aux revues du CNL. 

Couverture
Panthère première

 

(Dante, De Vulgari Eloquentia, I, XVI, traduction par André Pézard)

 

Panthère Première, c'est une revue indépendante de critique sociale qui a lancé son premier numéro en septembre 2017 : une publication de cent pages, semestrielle, distribuée en librairies et dans les lieux « amis » (collectifs, militants, festivals...) dont le titre se fait l'écho de la langue vulgaire dont parle Dante, une langue parlée, locale, vernaculaire, qui échappe aux tentatives de fixation.

Panthère Première, c'est une revue publiant des textes (enquêtes, réflexions, récits, poésie) et des images qui interrogent l’existence d’une « sphère privée » et d’une « sphère publique », partant du principe que les phénomènes politiques sont traversants et qu’ils ne s’arrêtent donc pas aux portes d’une catégorie. Les enquêtes et papiers publiés dans Panthère Première se situent donc à l’intersection entre ce qui est renvoyé à l’intime (famille, enfance, habitat, corps, maladie, sexualités…) et les phénomènes qui cherchent à faire système (État, industrie, travail, colonialisme, rapports de genre…).

Si l’on regarde bien dans ces entrecroisements, si l’on regarde dans le détail, beaucoup d’aspects sont entièrement laissés de côté par la critique ou l’analyse, ou difficilement regardés comme des objets politiques du fait de leur relégation, bien arrangeante somme toute, dans les tréfonds de l’intime (on peut citer en exemple la violence conjugale ou les maladies professionnelles).

Les articles publiés dans la version papier sont progressivement republiés sur le site Internet. Panthère Première est financé par son lectorat (ventes, abonnements, dons). Elle a aussi bénéficié, pour son lancement, d'une aide de la fondation Un monde par tous. Depuis son quatrième numéro, elle est également aidée par le Centre national du livre.