On pourrait penser que le roman de Laurent Rivelaygue « Il faut toujours envisager la débâcle » est le roman d’une vie, pas la sienne, mais celle du plus grand nombre. Soit, mais c’est surtout celui d’un journaliste sur le départ qui décide d’en découdre avec le destin et de résoudre l’affaire du tueur en série le Grêlé, puisque sa vie sentimentale bat de l’aile. Mais qui de la poule ou l’œuf précipite la chute ? Aussi, quand tout bascule, se raccrocher aux faits rien qu’aux faits fait oublier les autres branches pourries de l’existence, mais qu’à cela ne tienne, entre écrire et vivre, il n’y a qu’un pas, mais aussi des hallucinations, des remises en question, de la mélancolie et la fureur du fait divers.