Drogues & Littératures

Publié le 05 février 2020

Ecrits stupéfiants, Drogues et littérature de Homère à Will self est un livre écrit par Cécile Guilbert et paru aux éditions Robert Laffont avec le soutien du CNL. Il dresse un inventaire inédit des auteurs, fameux ou de moindre renommée, ayant pris divers psychotropes pour exercer leur art, ou simplement pour sujets.

Couverture
Robert Laffont

Le livre

Ce livre offre un formidable voyage dans le temps et l'espace à travers toutes les substances psychotropes et leur imaginaire : de l'Inde védique à l'époque contemporaine des drogues de synthèse, des pharmacopées antiques et moyenâgeuses à la vogue moderne des psychostimulants en passant par l'opiophagie britannique, le cannabis romantique, l'opiomanie coloniale, la morphine et l'éther fin-de-siècle, l'invention du « junkie » au XXe siècle et la révolution psychédélique des années 60. S'il révèle une pratique universelle, il peut aussi se lire comme une histoire parallèle de la littérature mondiale tous genres confondus puisqu'on y trouve des poèmes, des récits, des romans, des nouvelles, du théâtre, des lettres, des journaux intimes, des essais, des comptes rendus d'expériences, des textes médicaux et anthropologiques...

Avec plus de 300 textes signés par 220 auteurs où les grands classiques obligés et les expérimentateurs célèbres côtoient des signatures moins connues tout aussi fascinantes et d'autres désormais oubliées, cette entreprise jusque-là inédite en français et sans équivalent dans une autre langue propose autant de récits d'expériences qui, comme l'écrit Cécile Guilbert, sont "à l'image de la vie même, tout à la fois joueuse et risquée, traversée d'effrois et d'extases, illuminée par la connaissance par-delà le bien et le mal, la culpabilité et l'innocence".

L'auteur

Cécile Guilbert est l’auteur d’une oeuvre publiée chez Gallimard et Grasset composée d’essais (Saint-Simon ou l’Encre de la subversion, Pour Guy Debord, L’Écrivain le plus libre, Sans entraves et sans temps morts I et II), de récits (Réanimation), de romans (Le Musée national, Les Républicains), de préfaces et d’anthologies. Elle a reçu le prix Médicis de l’essai en 2008 pour Warhol Spirit. Elle a préfacé pour la collection « Bouquins » les oeuvres de Vladimir Nabokov, Sacher-Masoch et Bret Easton Ellis.

 

"Ecrits stupéfiants" de Cécile Guilbert - La chronique de Clara Dupont-Monod sur France Inter