Mélancolie post-coloniale

Publié le 21 septembre 2020

Paul Gilroy dénonce la pathologie néo-impérialiste des politiques mises en œuvre dans les pays occidentaux et propose en retour un modèle de société multiculturelle.

Mélancolie post-coloniale, traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry, a bénéficié d'une subvention du CNL pour la traduction d'ouvrages en langue française. Il est paru aux éditions B42 en septembre 2020.

 

Mélancolie post-coloniale

L'essai

De la création du concept de « race » à la formation des empires coloniaux, le sociologue britannique Paul Gilroy soulève quelques grandes questions de notre époque, et vise à faire émerger une réelle alternative aux récits édulcorés de notre passé colonial.

En choisissant de mettre en avant la convivialité et le multiculturalisme indiscipliné du centre des grandes métropoles, Paul Gilroy défend une vision cosmopolite inclusive et plaide pour l’avènement d’une société qui refuse de céder aux discours de la peur et à la violence.

En examinant l’invention de catégories hiérarchisantes fondées sur la notion de race, et ses terribles conséquences, il démontre comment les écrits de penseurs tels que Frantz Fanon, W. E. B. Du Bois ou George Orwell peuvent encore faire avancer les réflexions sur le nationalisme, le postcolonialisme et les questions raciales.

Mélancolie postcoloniale fait écho aux luttes postcoloniales d’aujourd’hui, en quête d’une pensée critique exigeante.

Le traducteur

Marc Saint-Upéry, journaliste et éditeur, est membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Longtemps éditeur à La Découverte, il y a notamment traduit Mike Davis, Amartya Sen, Jeremy Rifkin ou Robert Fisk, mais aussi Michael Moore et les Yes Men.
Il réside depuis 1997 en Amérique latine.
 

L'auteur

Paul Gilroy est un sociologue anglais, dépositaire de la chaire de sociologie Anthony Giddens de la London School of Economics.

Il est l'auteur d'ouvrages dont les plus fameux sont "Ain't no black in the union jack" (1987) et "l'Atlantique noir" (1993).